la parcelle en agriculture biologique

la parcelle en agriculture biologique

Aujourd’hui je suis allé visiter la plantation de thé d’une de mes connaissances. Son exploitation est perchée au sommet d’une petite montagne tout près de la ville de Imari dans la préfecture de Saga.
A coté de ses plants de thé en agriculture conventionnelle, mon ami s’évertue depuis quelques années à développer sur un bout de son exploitation des plants en agriculture biologique. Il ne semble pas mal ce débrouiller, car les plants qu’il m’a montré n’avaient rien à envier à ceux qu’il exploite en agriculture conventionnelle.
Bon, comme je n’y connais rien du tout en thé, je lui ai posé un tas de questions, on ne parlera ici que du thé vert japonais « ryokucha » (緑茶), pour le thé vert « macha » (抹茶) de la cérémonie du thé, c’est encore autre chose et mon ami n’en produit pas.
Tout d’abord je lui ai demandé d’éclairer mes lanternes sur le théier lui-même, j’ai ainsi appris que l’arbre qui produit les feuilles de thé peut atteindre 2 mètres de hauteur dans la nature, mais qu’il est maintenu à l’état d’un arbuste d’une taille inférieur à un mètre environ lorsqu’il est cultivé par l’homme.
Il faut compter trois à quatre ans pour que l’arbuste atteigne une taille qui permette son exploitation. En ce qui concerne la récolte, ce sont seulement les nouvelles feuilles, celles qui vont pousser sur le dessus de l’arbuste à partir printemps qui seront prélevées. Plus les feuilles sont jeunes et belles, plus elles feront un thé de bonne qualité.
Une fois récoltées, les feuilles de thé sont séchées, ici à l’aide de plusieurs machines qui sont gérés en coopérative. Pour une bonne conservation les feuilles de thé doivent être séchés à quasiment 100%, c’est à dire que la part d’eau qu’elles contiennent doit être le plus proche de 0 que possible.
Ensuite elles sont conditionnées sous vide et sont prêtes à être commercialisées et consommées.